
Premier arrêt: les îles flottantes. Les maisons, les bateaux, tout ou presque étaient construit à base de roseau. On a même pu en "goûter un Stück" comme dirait Grandsinge. Stands de produits artisanaux (pour changer).
Deuxième arrêt: l'île d'Amantani. Comme il n'y avait pas d'hôtel, une cohorte d'indigènes nous y attendait. On a donc logé chez l'habitant. Achat de bracelets pour faire plaisir à la maîtresse de maison.
Troisième arrêt: l'île de Taquile. Après une nuit orageuse (ça fait du bruit, surtout quand on dort à l'étage, sous un toit en tôle), on est repartis pour une heure de bateau. La plus longue de ma vie je crois. Ballotés dans tous les sens par les vagues, on a dû vraiment se concentrés pour ne pas
être dans le même état que dans l'avion à Nasca. Pour Laurence, pas de problème: elle a lu tout le long. Y a parfois de l'injustice dans ce bas monde. Visite rapide de l'ìle, puis repas copieux.

Le tour était "huilé" (visite, explications, achat), un peu (voire beaucoup) trop. Le fossé culturel entre nous (les touristes) et les indigènes était tel que nos hôtes (et nous aussi du coup) étaient loin d'être à l'aise. Avec nos grands souliers de touristes, on a parfois eu l'impression de violer l'intimité de la famille. De plus, se voir constamment demander des pourboires commençait à nous peser aussi.
On gardera surtout en tête les paysages magnifiques et l'immense lac: on se serait crus à la mer!
5 commentaires:
Ben c'est marrant et si je me souviens bien, Stéphane, l'autre globe-trotter en Amérique du Sud nous avait dit dans sa présentation que Lima ne lui avait pas plu et que la région du lac Titicaca était très touristique, un peu trop à son goût. The same for you, semble-t-il. Mais bon, il faut bien que ces Péruviens profitent de la beauté de leur pays et en retirent quelques devises. Je suis d'accord avec vous, l'histoire des pourboires c'est pas génial. C'est surtout peu équitable. Mais voilà, ils n'ont pas la chance d'avoir comme chez nous une monnaie forte et la possibilité de pratiquer des hauts prix. Donc le système D passe malheureusement toujours par ces pourboires ou ces ventes de babioles.
Question nausées, dis-toi bien Jean-Marie que si t'étais par là ces temps-ci, t'aurais certainement les mêmes sensations mais pas pour les mêmes raisons. T'as juste eu avec tes copains restés en Suisse un petit décalage dans le temps et un moyen de transport différent. Mais les symptômes sont certainement assez approchants. J'en connais qui en ce moment ne doivent même plus être capables de vous lire... Je me réjouis de lire leurs commentaires, disons...le 3 ou le 4 janvier. Allez bonne fin d'année!
Petite précision afin d'éviter d'avoir été mal compris: nous n'en voulons absolument pas aux Péruviens qui nous demandent des pourboires. Nous les comprenons même très bien. Le système est ainsi et c'est vrai que cela peut sembler être naïf et hautain que de s'en plaindre. Tout cela mériterait une réflexion en profondeur. Ce sera à notre retour...autour d'une fondue.
C'est vrai qu'en relisant votre commentaire, je me suis rendu compte que ce qui vous pesait le plus c'était plutôt votre statut de touristes vis-à-vis des indigènes et le fossé qui vous séparait. Mea culpa.
Je vous quitte pour quelque temps, je prends enfin moi aussi quelques jours de vacances. Ouf
t'as fait un grosgros caca dans le lac?
Enregistrer un commentaire