samedi 29 décembre 2007

Après les ânes, les porteurs

Après notre trek dans la Cordillère blanche, Moyline m'avait reproché de n'avoir fait que des photos de l'âne qui nous accompagnait. Cette fois-ci, Moyline et Laurence (qui est dans l'avion au moment où j'écris ce message... sniff, sniff) m'ont gentiment fait comprendre qu'elles trouvaient totalement excessif le nombre de photos de porteurs que j'avais prises tout au long des quatre jours de marche. De là à les assimiler à des ânes gris, il y a un pas que je... franchis volontiers (rappelez vous mes propos antérieurs sur ces braves bêtes).

Faut avouer qu'ils ont forcé notre admiration. Ils portaient jusqu'à 30 kg sur le dos (un arrimage de fortune qui, vu les sangles, ressemblait parfois plus à un engin de torture). Partant après nous de chacun des campements où nous avons passé la nuit, ils sont systématiquement arrivés largement avant nous au campement suivant. Certains d'entre eux couraient même à la descente. Et tout ça en sandales pour la plupart (le jour où j'en ai les moyens, j'organise la venue d'une cohorte de ses porteurs péruviens à Sierre-Zinal; ils vont faire du petit bois).
Le seul moyen, ou presque, de les freiner a été de leur proposer des feuilles de coca dont ils raffolent tous (photo).

En plus de transporter les marchandises, ils ont monté les tentes, fait la cuisine (des cordons bleus), servi les repas et fait la vaisselle. Chapeau.







1 commentaire:

Ipodfan a dit…

Et tu oublies Jean-Marie que si c'était les ânes qui avaient été les porteurs, d'abord ils auraient certainement été mieux ménagés mais surtout ils n'auraient pas fait la cuisine et encore moins la vaisselle. C'est là qu'on voit, on s'en sort assurément mieux en tant qu'âne gris qu'en tant petit porteur péruvien. Ce serait digne d'un sondage; malheureusement tout le monde n'est pas sur le même pied d'égalité pour répondre aux questions, hi han!