
Comment prendre le bus à Quito?
1) Comme il n'y a pas d'arrêt de bus, attendre au bord de la route à un endroit où le chauffeur peut nous voir.
2) Déchiffrer ce qu'il est écrit sur les nombreux panneaux qui ornent le pare-brise (voir ci-dessus). Pas évident, surtout la nuit ou quand il y a du brouillard.
3) Faire un signe au chauffeur. Le bus s'arrête. Grimper dedans, bien que le bus ait déjà démarré...
4) Etre très attentif, regarder la route pour ne pas manquer son arrêt. Et ce même si le bus est bondé et les vitres embuées.
5) Quand on a l'intention de descendre, se lever assez tôt pour arriver jusqu'à la sortie. Le chauffeur plante alors sur les freins: s'agripper aux barres (ou aux gens qui n'ont pas eu la chance d'avoir une place assise), puis s'extraire du véhicule en marche. Le co-pilote nous attend à la sortie pour recevoir notre obole.
De prime abord et pour tout bon Suisse que nous sommes, ça a l'air effrayant. Les premières fois, surtout. Mais c'est une bonne expérience et on apprend de nos erreurs à chaque fois.
7 commentaires:
Je déconne,je déconne,mais il faut souligner que votre blog est excellent.On vit vos aventures avec vous comme ça,avec un décalage certes,mais quand même.ça casse le dicton loin des yeux loin du coeur.
Hasta la vista.
Barf, suivant le chauffeur, c'est pas très différent ici (avec grognements en suisse allemand -pléonasme- en prime) A part ça, je souscris totalement au commentaire du sieur giusepp (que je salue bien bas, d'ailleurs). Continuez comme ça les amiches!
ça a au moins un énorme avantage. On s'arrête exactement où on veut et on n'a pas besoin de tendre l'oreille pour essayer de comprendre le nom de l'arrêt barragouiné par un chauffeur qui pourrait avoir un accent d'outre rösti.
Bon vent pour la suite du périple.
Je leur explique, avec mon cambodgien très moyen, votre petit article sur le bus.
Maman: "Ah! Mais oui, c'est comme au Cambodge..."
Sokthyra: "Au Cambodge, y a pas de bus, y a que des Took-tooks."
Papa: "Est-ce que Cothol au Cambodge il pourrait voir ca?"
Longue discussion sur le réseau internet...
La discussion se fait certes moins scientifique (quoique...) mais de plus en plus pertinente. Dire de nos chers camarades du bourbinental que leur pseudo langage est difficilement compréhensible est une observation qui mériterait une conférence anthropologique internationale à elle toute seule. On en croise de temps en temps et je dois avouer qu'à côté de l'espagnol, le suisse allemand fait bien pâle figure (c'est un comble chez les peaux rouges).
Tepi: J'aurais bien voulu être là quand tu as fait ton speech sur le fonctionnement d'internet...
Sympa d'avoir retranscrit leurs commentaires. On s'y croirait! Je vois que ça n'a pas changé, à la maison. Tant mieux:)
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