
Voici une partie des personnes avec qui nous avons vécu pendant les deux semaines à Quito.
Le grand, au visage écarlate, c'est Richard. Trentenaire d'Irlande du Nord (pas vraiment copain avec le Sinn Féin) et cadre d'une "big entreprise", il roule sa bosse à travers l'Amérique latine depuis quelques mois. Il a pris des cours d'espagnol mais n'en garde qu'un vague souvenir. En gros, il parvient à baragouiner cinq mots ou expressions (chico malo, chuchaqui, bebidas, claro, hasta mañana), qu'il mélange selon son humeur avec un méchant accent anglo-saxon que Vincent pourrait parfaitement contrefaire. Il ponctue tout ça d'un puissant éclat de rire et n'en devient que plus rouge. Un personnage haut en couleur que j'ai d'abord trouvé très prétentieux puis fort attachant et rigolo. Moyline, elle, est restée beaucoup plus indifférente à ce grand pitre.
La blonde, c'est Jennifer, la Londonienne qui, à peine arrivée, ne rêvait que de pouvoir retrouver sa City. Elle était sensée travailler deux semaines pour une ONG (pour lesquelles elle a dû allonger environ 1500 frs, sans compter le vol); elle n'a fait qu'un jour. Les enfants qu'elle a rencontrés n'étaient pas assez pauvres. Richard lui a conseillé d'aller Bolivie car "there, they are really poor".
Les deux plus âgés, c'est Rita et Vincente. Couple hôte très attentionné et accueillant. Chouette en somme.
Manque sur la photo: Carlos, le divorcé de fraîche date, Daniel, l'étudiant des Galapagos, Maria, la vétérinaire norvégienne, Peter, le quinquagénaire british par excellence et bibi.
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