
Si, si c'est le Pérou. Nous y v'là déjà. Déjà? Oui, parce que le sud de l'Equateur, on l'a traversé comme des bandits. Faut avouer qu'on va retrouver ma soeur le 10 décembre à Lima. D'où la nécessité de mettre des gaz et de faire près d'un millier de kilomètres en trois jours. Cela paraît pas grand-chose mille kil'... eh bien, dans ce coin du globe (même si ce n'est pas le Cambodge), ça peut vite être la galère.
La photo ci-dessus a été prise à 4 heures du matin. Pour la première fois, je n'ai pour ainsi dire pas fermé l'oeil de tout le trajet. Les sièges du bus étaient misérables. Un type sciait du bois comme douze (la forêt amazonienne y est passée). Notre chance, ou la sienne, c'est que le moteur du bus faisait plus de bruit que lui. A la descente, cela ressemblait à une GTI tunée en accélération devant l'Ecole Prof. A la montée, cela se rapprochait nettement plus d'un A380 au décollage. Pour agrémenter le tout, la compagnie de bus a eu l'excellente idée de nous passer, volume au max, un film de Van Damme de derrière les fagots en début de voyage.
Tout ceci explique peut-être ma joie intense de passer la frontière (sur la photo). Ne nous plaignons quand même pas trop car à présent nous sommes dans un cadre magnifique: au bord de la mer, à deux pas du désert (quoique certains sont en instance de divorce avec le désert...).
Grandsinge en transit
4 commentaires:
Ben mes aïeux quelle tête et quelle Aventure ces trajets en bus! mais finalement on est content de la retrouver même dans cet état après ces quelques jours sans nouvelles. L'avantage dans votre histoire c'est que si vous ne dormez pas dans le bus, vous pouvez vous rattraper à l'arrivée. C'est pas comme ceux qui doivent aller bosser le lendemain de fêtes bien arrosées avec rentrée tardive, hein?
Hé, avec qui vous faites le voyage dans ces bus ? des indigènes ou des touristes ?
Le pire c'est qu'on ne raconte pas la moitié de nos trajets en bus; y aurait de quoi, mais on ne veut quand même pas vous saouler avec ça. Et depuis qu'on est au Pérou, on a découvert des bus de 1ère classe, avec climatisation(!) et sans salsa ou reggaeton comme air de fond! Le bonheur:)
Sur les longs trajets, comme celui-ci, on tombe sur 4-5 autres touristes. Sur les trajets plus courts, entre 3 et 5 h, on est souvent les seuls gringos dans le bus.
Oui, on essaie de rattraper les heures de sommeil perdues le lendemain, encore faut-il tomber sur une auberge qui ne donne pas sur la rue principale où se font entendre tous les klaxons du coin...
Roh non! en v'là un qui a rasé sa barbe...
Eh oui, Grandsinge a perdu quelques poils... mais pas de soucis, ça repousse vite chez ces animaux-là!
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