mercredi 31 octobre 2007

Le haka à Quito



On doit vous avouer que ce dimanche, on a fait les grands James. C'est en camping car que nous avons déboulé dans Quito. A coin les manettes. Au volant, Mark, un néo-zélandais encore meutri de la défaite des siens en Coupe du monde. Autant dire que je n'ai pas tenté d'aborder le sujet. Je l'ai simplement laissé se confier. Je crois que cela lui a fait le plus grand bien. En tout cas, il nous a proposé de faire un bout de chemin avec lui. Un tout petit bout pour lui puisqu'il est parti d'Alaska et se dirige vers la Terre de feu. Un sacré bon type.
Grandsinge psychologue

Los pelos à Pellaux


L'une des lectrices assidues de notre blog a proposé qu'on lance des paris sur la longueur de ma barbe à l'issue de voyage. Même si je trouve que c'est prêter beaucoup d'attention à mon système pileux, je retiens l'idée et invite cette lectrice à organiser le concours. Je propose comme premier prix une paire de chaussettes et comme deuxième, une brosse à chiotte, tous les deux en poils de barbe évidemment. Ok? Je pense que tout le monde sera d'accord pour reverser tous les bénéfices à l'organisation Singes sans Frontière.

samedi 27 octobre 2007

Sur le Fuya Fuya


Avec un guide indigène (peau rouge, cheveux tressés et parlant couramment le quechua) et trois autres touristes, on est montés jusqu'au sommet du volcan Fuya Fuya, à 4253m d'altitude.
Premier 4000 pour les deux, mais sans mérite vu qu'on est partis de 3700m. On a senti les pulsations augmenter, j'ai eu le vertige en descendant et jean-marie n'a pas arreter de raconter des aneries. Rien d'étonnant, me direz-vous...
moyline

jeudi 25 octobre 2007

Bienvenidos a Ecuador

Que nos mamans et nos soeurs soient rassurees, on est en Equateur maintenant! Nous tenons tout de meme a preciser que d'apres notre courte experience et ce qu'on nous a raconte, on peut se promener sans danger dans le pays de feu Pablo Escobar, du moins sur les axes principaux.

Un bus nous a depose pres de la douane. On a traverse la frontiere a pied, sans se faire fouiller, ce qui est extremement etonnant vu le nombre de fois ou on est passes entre les mains de policiers et de soldats colombiens.

Nous sommes aujourd'hui a Otavalo, ou il fait vraiment bon vivre.

Fallait pas oublier

Ce n'est pas un mythe: les Colombiens ont le sang chaud. Voila ce qui arrive quand on oublie de payer la note de l'auberge dans laquelle on a dormi...

Grandsinge en fuite

P.S. Je n'ai pas pu empecher Jean-Marie de mettre la photo de ce trax.

Santuario Las Lajas

A 3 km de la frontiere entre l'Equateur et la Colombie, nous avons eu droit a une bonne surprise. Nous avons pu admirer cette eglise perchee sur une gorge. Niveau pelerinage, il paraitrait que c'est un peu l'equivalent de Lourdes. Mais on n'a pas reussi a soigner la trisomie de Jean-Marie...

V'la c'qu'on mange

Moyline ne voulait pas que je prenne cette photo; elle a cru que j'allais lacher l'appareil dans la soupe (c'est deja mieux que de l'oublier dans un taxi, diront certains). Pourtant, j'estime qu'il est primordial que vous sachiez de quoi on se nourrit... hein, maman. En Colombie, on peut manger ce almuerzo pour 2 francs suisses, c'est-a-dire une soupe bien tassee, du riz blanc, des pommes de terre, de la viande et quelques legumes (meme s'ils sont bien caches). Miam miam. Et c'est encore moins cher en Equateur.

En bus

Video postee avec un peu de retard. Elle n'est pas de bonne qualite, mais vaut le coup d'oeil. Nous sommes sur la route entre Popayan et Pasto, extreme sud de la Colombie. Descente d'un col. Le chauffeur pese sur le champignon a la moindre occasion et ceci meme s'il doit freiner 1om plus tard. Sueurs froides au debut, mais on a fini par s'y habituer. Quoique l'estomac de Moyline fait parfois de la resistance.

Grandsinge en reportage

mardi 23 octobre 2007

Coconuco

Hier on est allés à Coconuco, un petit village un peu plus loin.

On n'a pas d'images de cette virée, on vous laisse imaginer:
- des sources chaudes dans lesquelles on a pu se baigner
- un toboggan de la mort en béton (et non en plastique, comme on a l'habitude de voir par chez nous) où on est emporté par l'eau et la puissance de l'engin. Dès le 2ème virage on était complètement figés, on ne savait pas si on allait arriver entier jusqu'au bout! Quelqu'un a dit que ce genre de toboggan serait certainement interdit en Europe. Sans commentaires.
- le retour en jeep, puis en bus. Le problème c'est qu'à la tombée de la nuit, le chauffeur a commencé à rouler à 20km/h. Pourquoi? Simplement parce qu'il n'avait PAS DE PHARES! On a croisé les doigts et compté sur l'expérience du chauffeur...

moy

p.s: BON ANNIVERSAIRE à valérie

Popayan


Voilà quelques images de la ville de Popayan, où l'on répare les
voitures en plein milieu du carrefour et où meme les chiens vont à l'église...

Petite précision

Il est évident que pour ceux qui seraient embarrassés, voire effrayés, par le caractère public d'un blog, il est possible de nous contacter via nos mails respectifs. En d'autres termes, ceux qui aimeraient connaître les différentes qualités de laine à tricoter en Colombie peuvent envoyer un message à jean-marie@29-degres.com tandis que ceux qui voudraient obtenir des infos sur les demoiselles sud américaines ont la possibilité d'envoyer un mot à moyline@yahoo.com.

dimanche 21 octobre 2007

Sur la route toute la sainte journée

Nous voilà à Cali, précisément au Terminal des bus. Après 10 heures de trajet (dont 3 où j'ai réussi à vraiment dormir)... et il est 5h du mat. Après quelques minutes de réflexion, on s'est dit qu'on n'allait pas trouver une auberge à cette heure-là. Alors... on a décidé de reprendre la route vers le sud!
Direction Popayan, à trois heures de Cali. Avec controle et fouille corporelle de militaires postés sur la route. Arrivés à Popayan (en pleine forme, vous imaginez), on est tombés miraculeusement sur Clemens, un Autrichien sympa qui venait de louper son bus et qui retournait du coup à l'auberge. On a juste eu à le suivre.

Décidemment, les dieux veillent sur nous (sauf celui du soleil...)

vendredi 19 octobre 2007

Changement de cap

C'est sur cette place, la Plaza Mayor de Villa de Leyva, qu'on a vraiment pris conscience des limites de notre manière de voyager.

Ne pas etre en mesure d'échanger avec la population locale est beaucoup plus genant et frustrant que ce qu'on imaginait. Demander des renseignements ne pose pas de problème, mais engager une conversation relève de l'impossible. Or, en sillonant le continent sans s'arreter plus de quelques jours à chaque escale, nous nous sommes dit que notre niveau d'espagnol n'allait guère progresser et que nous allions passer à coté de beaucoup de choses.

Nous avons donc l'intention de prendre des cours d'espagnol à un prix abordable. Pour ce faire, il nous semble que l'Equateur soit le plus à meme de nous offrir cette opportunité (la Colombie n'est pas un pays bon marché). Nous sommes pour l'instant de retour à Bogotá. A suivre.

P.S: Vos conseils sont les bienvenus

jeudi 18 octobre 2007

Forrest Gump

Nous voici a Villa de Leyva, a trois heures de route de Bogota. La cambrouze, telle qu'on l'aime. Pas de souci de securite. On nous dit bonjour dans la rue; ça fait chaud au coeur. On nous a conseille d'aller voir un fossile d'un dino geant, "a quelques encablures du village". On a marche, puis marche encore. On s'est trompe de chemin. La pluie s'est alors invitee. Enfin, le fossile etait grand et beau...pour des fans de paleontologie, c'etait le pied geant. Au final, on retiendra surtout les magnifiques paysages.

mardi 16 octobre 2007

En funicular

Apres avoir feuillete le Lonely planet, on a vite vu qu'il n'y avait pas grand-chose a voir a Bogota meme. Apres 12h d'avion, ça fait plaisir... Il semblerait que Bogota soit plus une ville a sentir qu'a visiter. Or qui dit sentir, dit flaner et dit risque de se faire detrousser (dixit le tenancier de l'auberge; traduction assuree par j-m).
On voulait quand meme aller sur les hauteurs de la ville pour l'admirer comme il faut. En taxi, puis en funiculaire, parce que si on y allait a pied, on serait devenus des proies faciles pour les voleurs qui jalonnent le chemin jusqu'au sommet...
Tout en haut (3160m), on a decouvert une immense ville (autant d'habitants que dans la Suisse entiere).

jean-marie s'est pris son premier coup de soleil (moi j'etais a l'ombre) : voila quand on veut faire le beau:)

moy

Le foutu cable

jean-marie vient de se rendre compte qu'il a oublie le cable a la maison... Remarque de moyline: "Si ça avait ete moi, je me serais fait engueulee. En l'occurence, moi je vais rien dire". Ou comment faire la morale sans la faire... Plus que 4 mois et 19 jours a se supporter.

Les plus malins auront remarque que si la photo figure sur le blog, c'est qu'on a reussi a degoter un cable! C'etait la guerre, mais on y est arrives... notre blog reprend de l'altitude.

grand singe no 1

Arrivee a Bogota

V´la un jour que nous sommes en Colombie. Premiere mauvaise nouvelle, il semblerait que l'on (enfin Jean-Marie) ait oublie le cable pour charger les photos sur l'ordi. Autant dire que notre blog pourrait bien se reduire au strict minimum. On va se debrouiller pour une trouver une solution mais vu notre espagnol, ça va pas etre facile.
On attend vos messages de soutien