
jeudi 29 novembre 2007
Ce n'est pas le Pérou?

vendredi 23 novembre 2007
Grandsinge en solo

mercredi 21 novembre 2007
En tarabita
Ça a l'air de rien, comme ça, mais avec le bruit du câble grinçant au-dessus de nos têtes et le vide juste sous nos pieds, "ça fout les chocottes" (dixit Grandsinge).
Une dame du coin nous a rassurés en nous disant que les accidents étaient peu fréquents. Il est arrivé que le câble qui passe sous la tarabita ait lâché, mais la cage a chaque fois été retenue par l'autre câble, qui passe par-dessus. Cette dame vit depuis des années dans la forêt. En nous pressant du jus d'orange, elle nous décrit la faune et la flore de la région: oiseaux, singes, gros cochons d'inde, lions (!), serpents... Pour se défendre contre ces reptiles, elle a d'ailleurs toujours sa machette à portée de main. Nous, on n'a rien vu à part des chiens. Ouf!
samedi 17 novembre 2007
Encore un cratère!

On a ensuite passé la nuit dans une pension tenue par une famille indigène, avec quatre enfants. L'aînée s'occupait d'accueillir les hôtes et de cuisiner, à 12 ans seulement. Ses parents s'étaient absentés toute la journée pour accompagner des touristes de passage. La maman ne parlant que très peu l'espagnol (langue maternelle: quechua), c'est principalement avec sa fille que nous avons discuté. On a été accueilli comme des rois.

C'est Jean-Marie qui était content de trouver des nouveaux copains. Il a même pu scier du bois avec eux, comme au chalet! On ne pouvait rien demander de plus.
Dans la forêt
Voilà une photo plus représentative de la forêt où on a découvert le fameux "toboggan de gamins".
En effet on a découvert une forêt luxuriante, deux ou trois cascades, le tout sur un fond sonore bien tropical, entre les grillons et les oiseaux qui chantaient autour de nous.
Pour y arriver, on a pris une espèce de tyrolienne qui s'appelait "Tarabita". Vous pouvez imaginer le nombre de blagues que Jean-Marie a pu faire en déformant ce nom... C'est roro qui va être content!
mardi 13 novembre 2007
"Le toboggan de gamins"
Encore un peu d'action pour celles et ceux qui s'ennuieraient un peu.
Le cadre: dans la forêt tropicale, pas loin de la capitale.Avec l'intention première de faire un tour dans le coin et d'admirer les cascades çà et là, nous sommes tombés par hasard sur ce toboggan en béton qui nous a rappelé celui qu'on avait essayé en Colombie.
L'acteur: Grandsinge en personne. Qui d'autre? Moyline aurait bien voulu, mais la température de l'eau (elle était gelée) et les moustiques l'ont bien découragée. N.B: Il faut préciser que les jambes de cette dernière sont couvertes de boutons de moustique, tandis que Jean-Marie est presque totalement épargné.
Les impressions: Moyline ne regrette pas n'avoir osé faire trempette. Grandsinge, lui, a bien cru qu’il allait y laisser sa peau, enfin, sa fourrure. Il a surtout cherché à sortir de l’eau au plus vite. En rentrant au village, nous avons croisé un type du coin qui nous a dit que la plupart des gens ne se laissaient pas glisser de haut en bas du toboggan mais se retenaient au bord jusqu’à la moitié. Avant de s’élancer, Grandsinge avait parlé d’un « toboggan de gamins »…
L'auberge équatorienne

Switzerland Spanish School
Entre les les ballades dans la capitale et les trajets en bus, on a pris des cours intensifs d'espagnol, à raison de 4 heures par jour. On a eu la chance d'avoir une prof sympa et efficace, Maria. Elle nous a également bien expliqué les coutumes équatoriennes et leur façon de penser. Maria avait le sens de l'humour (elle rigolait aux blagues de Jean-Marie, qui ne demandait que ça:), ce qui fait que les cours se sont déroulés dans une atmosphère plus que décontractée. De plus, le dépaysement n'était que partiel: on pouvait admirer sur les murs de belles images de notre Suisse natale (d'où le nom de l'école)!

Bref, on a bien progressé, on arrive à tenir une discussion avec les indigènes maintenant, ce qui était le but premier de ces cours. Mais pas bilingues pour autant... on en reparlera à notre retour!
P.S: BON ANNIVERSAIRE à Ivan!
vendredi 9 novembre 2007
En bus à Quito

dimanche 4 novembre 2007
Sur l'équateur

Après être descendus (et surtout remontés) dans le cratère, nous voilà à Mitad del Mundo, sur la latitude zéro. C'est Laure Anne qui va être contente, puisqu'on a résolu l'énigme de l'eau qui s'écoule. Dans l'hémisphère nord, l'eau s'écoule bien dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Dans l'hémisphère sud, dans l'autre sens. Et sur l'équateur... l'eau s'écoule droit en bas, sans faire de tourbillon (et sans bulle non plus).
Sur la photo, Jean-Marie essaie en vain de marcher sur la ligne de l'équateur, les yeux fermés, sans perdre l'équilibre. Exercice difficile vu le champ des forces en présence. Après d'autres expériences du même type et les excellentes explications du guide (en espagnol, s'il vous plaît), on est ressortis du musée avec le sentiment d'être bien plus intelligents. Cela reste à démontrer...
L'homme qui murmurait à l'oreille des ânes

On est gentiment descendus par un sentier escarpé, en laissant passer quelques indigènes qui eux se déplaçaient au pas de course, parfois même avec des chevaux bien chargés. Le brouillard a ensuite envahi le cratère; nous qui voulions nous aérer l'eprit, c'était réussi! Nous n'avons pas croisé beaucoup de monde, mais de nombreux animaux: des poules, des cochons, des chiens, des chevaux, des taureaux chauds comme la braise. Jean-Marie s'est même trouvé un nouveau copain qui lui a fait quelques confidences...
